Retour dans l'Ain pour continuer la présentation des arrière-arrière-grands-parents.
Avant dernier enfant d'une fratrie de six, Nicolas est le fils de Joseph Bourdon et Jeanne Marie Bellay, né le 4 juin 1849 à Chavannes-Sur-Reyssouze. Ils habitent le hameau de Moulfier, que l'on peut voir ci-dessous sur le plan du cadastre napoléonien.
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Comme pour la moitié de mes trisaïeux (c'est quand même carrément
moins long qu'arrière-arrière grands-parents), je n'ai pas de photo de
Nicolas. Sa fiche matricule me renseigne un peu sur son apparence physique : cheveux et sourcils châtain clair, yeux bleus, front haut, nez épaté, bouche moyenne, menton rond, visage ovale et teint clair.
Le devoir militaire a clairement eu un fort impact sur sa vie, et l'a rythmée, une alternance de périodes vouées à l'armée et de périodes dédiées à sa vie privée, jusqu'à sa libération définitive du service en 1895.
Personne aujourd'hui ne peut me parler de lui. Sa vie privée, je n'en connais que ce que les actes veulent bien me dire, et se résumera ici par son travail, son mariage, ses enfants. Et des enfants, il en eus.
Quatorze.
Les trois premiers n'ont pas vécu. Deux sont morts le jour de leur naissance. Le troisième en bas âge. Les trois autres filles nées de Nicolas et Jeanne Marie n'ont pas vécu non plus. Nicolas se retrouve donc avec neuf garçons. Et qui dit garçon, dit guerre, qui ne va pas sans son lot de pertes.
Bien évidemment, ces enfants, il ne les aurait pas eus sans son épouse Jeanne Marie Brunet.
Née le 22 mai 1859 à Saint-Bégnigne, commune voisine de Chavannes, elle est la fille de Claude François et de Marie Reine Granger, tous deux cultivateurs dans la dite commune.
Voir photos en fin de post.
Claude François Bourdon | ° 17 janvier 1876 † 17 janvier 1876 |
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Marie Judith Bourdon | ° 26 février 1877 † 28 février 1877 |
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Claude François Bourdon | ° 28 décembre 1877 † 11 avril 1878 |
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Marie Joséphine Bourdon | ° 16 janvier 1879 † 1er juin 1882 |
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Pierre Joseph Bourdon ° 31 décembre 1880 † 17 mars 1959 Il épouse « Marie » Claudine Josephte Jacqueroux en 1907. Pas d'enfants connus.
Je ne trouve pas sa fiche matricule.
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Claude Joseph Bourdon | ° 3 novembre 1882, Saint-Bénigne † 2 avril 1956, Arbigny, Ain Les cheveux et les sourcils châtain, Claude Joseph avait les yeux gris, le front ordinaire, le nez et la bouche moyens, le visage ovale avec un menton à fossette et mesurait 1,69 m.. Jamais marié, il est décédé sans avoir eu d'enfants. |
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Eugène Claude Joseph Bourdon ° 3 septembre 1884 † 23 octobre 1914 Le 21 novembre 1908, il épouse Marie Rosalie Angélina Chevret avec qui il a eu deux enfants : Claude Joseph « Eugène » Auguste et « Anna » Élisa Bourdon. Eugène était châtain aux yeux bleus, il avait le nez fort, le front ordinaire, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale. Il mesurait 1,66 m.. À compter du 9 octobre 1905, il est incorporé au 23e Régiment d'Infanterie. Il effectue deux périodes d'exercices en 1910 et en 1912 et participe à la campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 22 novembre 1914. Il décède de maladie à Lunéville, à l'hôpital 102. Sa fiche matricule nous apprend également qu'au 18 janvier 1914 il résidait à Saint-Albain, en Saône-et-Loire. |
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« Auguste » Célestin Bourdon ° 9 septembre 1886 † 15 septembre 1972, Péronne
Son mariage avec Jeanne Danancher est célébré le 12 juin 1919 et il lui naîtra trois filles : Marie-Louise, « Renée » Marie Augustine et Josiane Bourdon.
Je ne trouve pas sa fiche matricule.
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Jules Michel Bourdon ° 30 septembre 1888 † 26 décembre 1918
Jules est brun (cheveux et sourcils) aux châtain. Il a le front ordinaire, le nez pointu et le bouche moyenne, le visage ovale avec un menton à fossette et mesure 1,59 m..
Il incorpore le 133e R.I. le 7 8bre 1909 comme soldat de 2e classe et passe en 1ère classe le 9 9bre 1910. Envoyé dans la disponibilité le 21 7bre 1911, un certificat de bonne conduite lui est accordé puis, il passe dans la réserve de l'armée active le 1er octobre 1911. Il est rappelé à l'activité à la Mobilisation le 2 août 1914 au 133e R.I. et incorporé le dit jour. Gravement blessé le 10, une balle lui broie le bras gauche dont il sera amputé (cf JORF du 26/05/1915).
Il épouse Marie Louise Noblet le 11 7bre 1915 à Péronne (S-&-L).
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« Philippe » Pierre Marie Bourdon
° 6 octobre 1890 à Saint-Bénigne
† 27 août 1911 à Mecheyda
Brun aux yeux bleus, il avait le visage ovale, le nez droit, le front ordinaire, la bouche moyenne et le menton rond.
Il mesurait 1,60 m..
Engagé volontaire pour cinq ans le 22 juin 1910 à la mairie de Bourg(-en-Bresse) au titre du 3e régiment de Chasseurs d'Afrique, il arrive au corps le 28 juin 1910 et décède le 27 août 1911 à Mechedya, Maroc (je ne suis pas capable de localiser cette ville) de la fièvre typhoïde.
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Marie Marguerite Bourdon | (26/03/1892 - 06/04/1892) | |
« Claude » Marie Bourdon ° 9 avril 1893, Saint-Bénigne
† 20 janvier 1944, Dijon
Châtain aux yeux bleus, Claude a le front haut, le nez long, le visage rond et une fossette au menton. Il mesure 1,61 m..
Marié à Marie « Félicie » Guyennon à Saint-Bénigne le 19 9bre 1919 avec qui il aura quatre enfants : Yvonne (1920-2016), Paul (1924-1994), Roger (1927-1984) et Armelle (1932-).
Un article plus complet sera consacré à mon pépé Claude. |
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Claude « Camille » Bourdon ° 31 mars 1896 à Saint-Bénigne † 11 janvier 1963 à Mâcon Camille a les cheveux châtain et les yeux gris, le front large, le rez rectiligne et le visage rond. Il mesure 1,56 m.. Classe de 1916, il est incorporé en 1915, le 9 avril, et arrive au corps le 10. Marié le 19 novembre 1919 à Saint-Bénigne avec Marie Rosalie « Lucie » Prabel. |
Décédé en 1917, Nicolas est parti jeune et n'a pas eu le temps de voir le mariage de tous ses enfants. Enfin, ceux qui ont survécu.
Notamment mon arrière grand-père, Claude Joseph, marié en 1919, le même jour que son frère Camille, le 19 novembre, ainsi que celui d'Auguste Célestin le 12 juin de la même année.
Voici la seule photo en ma possession de Jeanne Marie Brunet, épouse de Nicolas Bourdon. ° 22 mai 1859, Saint-Bénigne (Ain) † 17 décembre 194, Saint-Bénigne (Ain) |
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